L’objectif « zéro déchet », on en parle beaucoup, mais est-il réalisable ? Sarah et Benoît s’en approchent fortement. Ils étaient à la foire Biozone, à Mûr-de-Bretagne, ce week-end.
« Quand on veut atteindre le zéro déchet, il ne faut pas se précipiter, c’est un vrai cheminement », lance Sarah, samedi, lors de la 31e foire régionale Biozone. Elle, tout comme Benoît, un ami, elle ne compte pas le nombre d’années qui la sépare de l’époque où elle jetait « un grand nombre de poubelles chaque mois », car c’est allé petit à petit.
Aujourd’hui, en vivant avec cinq autres personnes, elle ne jette ses poubelles qu’une fois par trimestre. Benoît, dans une famille de cinq, c’est « une fois tous les mois et demi, et encore, c’est parce que ça ne sent pas bon ! » Pour le recyclage, environ tous les quinze jours.
« Acteurs de la consommation »
« Pour s’approcher du zéro déchet, explique Benoît, il faut beaucoup réfléchir à ses pratiques. Il faut apprendre à se passer de certaines choses, qui ne sont finalement pas utiles, et apprendre à en faire beaucoup d’autres soi-même, plutôt que d’acheter constamment. » Lui, ses produits d’entretien ne se limitent qu’à une bouteille de vinaigre blanc, « qui sert pour tout ! »
Sarah quant à elle se base sur l’expérience de la Française vivant aux États-Unis, Béa Johnson. « Elle a cinq principes essentiels à retenir si l’on veut limiter sa production de déchets. » Le premier est de « refuser, tant que l’on peut refuser. C’est-à-dire qu’on n’acceptera pas un crayon publicitaire par exemple », indique Sarah.