Afin de revoir les évènements passés depuis l'ouverture de notre activité, voici un peu d'histoire.

 


Fête du jardin à Ploërmel. Des légumes plantés dans les espaces verts !

Ploërmel - 08 Novembre 2013

La ville de Ploërmel profitera de la fête du jardin pour lancer le projet "Incroyables comestibles" de l’association Polen.

L’idée est née en 1998, à Todmorden, en Angleterre. Polen veut lancer l’initiative à Ploërmel. « Cela consiste à utiliser des espaces fleuris publics ou privés pour y planter des légumes qui seront récupérés par tout le monde », expliquent Viviane Gautier, de Polen.

Démarche de partage

Planter des fruits, des légumes de saison, des herbes aromatiques de manière écologique… Les habitants transforment l’espace public ou privé en potager. Cette démarche est « entièrement citoyenne, apolitique et non marchande, dans le respect de chacun et ouverte à tous ». Le concept a vocation à être repris par les habitants de Ploërmel.

 

Ferme lombricole Ploermel


Salon Biologik : une animation militante

Carhaix-Plouguer - 03 Novembre

Typhanie VIGOUROUX.

A cause de la manifestation ce week-end à Carhaix, les organisateurs prévoyaient une légère baisse de fréquentation. Et pourtant, les visiteurs étaient bien au rendez-vous.

« Monsieur, une petite dégustation ? », lance un vigneron au détour d'un stand. De quoi éveiller les papilles. Parmi la centaine d'exposants présents au salon, les vignerons sont parmi les plus représentatifs. Venus de toute la France, ils proposent aux visiteurs de goûter à leurs vins bio. Justement, deux curieuses s'arrêtent au stand champagne. On leur propose un vin fruité, très agréable à mettre en bouche. Les mots leur manquent, mais les conseils du professionnel achèvent de les convaincre. « C'est bon, mais je préfère celui-là », répond la potentielle cliente. Puis viennent les explications du vigneron, chose indispensable à la vente, et que l'on ne retrouve pas en grande surface. Respect de la terre, culture du raisin... le professionnel défend son engagement bio devant le consommateur.

Un salon à taille humaine

Les clients sont pour la plupart des habitués, qui reviennent au salon chaque année. Pour les exposants comme pour les clients, l'avantage de ce salon, c'est surtout sa proximité avec le client, l'aspect chaleureux. « Ce n'est pas l'usine, il y a une ambiance bon enfant », confirme l'une des exposantes. Ici, les professionnels de la filière bio peuvent expliquer leur démarche dans le détail. Cela ajoute une vraie valeur ajoutée aux produits.

Du 100 % bio ou presque

Si la filière peine parfois à s'imposer auprès des consommateurs, les producteurs croient en l'avenir du bio. « Nous voulons un avenir construit avec des choses simples, et de meilleure qualité », assurent ces derniers. Sur les étals, les algues marines rivalisent avec les citrouilles d'halloween. Fromages, bières, huiles essentielles, ici, tout est bio. Les consommateurs peuvent le vérifier par eux-mêmes, en goûtant les produits qui leur sont proposés.

Une asso militante

Cette 8e édition sera sans aucun doute marquée par les quelques bouteilles de vin coiffées d'un bonnet rouge. L'association Avel ar Poher, organisatrice du salon Biologik soutenait en effet la manifestation de ce week-end à Quimper. « Nous sommes un salon militant qui revendique un mode de consommation différent, et donc une économie différente », résume Brendan Luzu. Vendus au bar à 3€ le bonnet, tout le monde pouvait en profiter, consom'acteurs comme producteurs

Ferme lombricole Carhaix 2013.



Tout pour le jardin avec cinquante exposants - Réguiny

samedi 19 octobre 2013

Une cinquantaine d'exposants seront présents à la 11 e foire aux plantes et produits du terroir, dans et autour de la salle du foyer socioculturel, ce dimanche. « Il y aura des professionnels, horticulteurs, pépiniéristes, vendeurs de bulbes, de plants, marchands de matériel de jardin et de bricolage, des fabricants d'objets à base de plantes », détaille Jean Robic, conseiller municipal et président de l'association du foyer.

Des expositions sont également prévues, notamment avec l'association Les Bonsaï de Lanvaux et les écoliers. Ainsi que des balades en poneys et des initiations au théâtre pour les enfants.

« La municipalité, le comité des fêtes, l'amicale des anciens, l'université populaire de Bretagne Sud sont tous partie prenante de l'événement », précise Jean Robic.

Dimanche, de 9 h à 18 h, salle du foyer socioculturel. Entrée : 1 €. Conférence sur « Le jardin naturel et ses petits animaux qui aident le jardinier », à 15 h 30.


Archives du samedi 19-10-2013

Une foire aux plantes pour ne plus se planter - Réguiny

samedi 19 octobre 2013


Jean-Pierre Broseta, président de la fédération européenne des jardins ; Jo Blandec, ancien agriculteur et exposant, et Jean Robic, conseiller municipal et président de l'association du foyer.

Un sourire fleuri bourgeonne au milieu du visage de Jean-Pierre Broseta, le président des Jardiniers de France pour la Bretagne et cheville ouvrière de la foire aux plantes et produits du terroir de Réguiny. « Moi, je ne suis pas né dans les choux... mais au milieu des bottes de radis ! » Sa mère, maraîchère, a perdu les eaux un jour de marché, sur son stand de fruits et légumes. Forcément, Jean-Pierre Broseta est né avec les mains vertes.

Après des études horticoles, il a travaillé dans tous les coins de France. Jusqu'à ce qu'une Bretonne le « kidnappe » et le fasse s'installer dans la région. Âgé aujourd'hui de 69 ans, il continue inlassablement à jardiner et a prodiguer ses conseils. « Je me bats pour inciter les jardiniers amateurs à oublier les produits chimiques. Toute ma vie, je n'en ai jamais eu besoin. Et regardez mes tomates... » Sur son portable, il montre une photo, avec une tomate grosse comme un ballon de foot.

« Jardin fourre-tout de curé »

Son truc ? « C'est simplement prendre le temps de regarder mon jardin. J'y vois des pucerons. Mais je ne sors pas mon pulvérisateur tout de suite. Je regarde si je n'ai pas aussi des copains dans le coin. » Ses copains, ce sont les coccinelles, perce-oreilles et cloportes. « Madame puceron est prolifique : elle donne vie à un milliard de bébés à l'année ! Heureusement, le perce-oreille mange 400 pucerons par nuit. Le cloporte aussi. »

Pour Jean-Pierre Broseta, on doit faire confiance à la nature : « Il faut faire ce qu'on faisait autrefois : un jardin fourre-tout de curé. Il faut mélanger le basilic, les oeillets et les tomates... Les plantes s'aident entre elles à résister aux insectes et aux maladies. »

Pour lui, « la pharmacie du jardinier est dans son jardin. Pas besoin d'aller plus loin. Faites macérer ensemble de la prêle, qu'on trouve partout au bord du Blavet, et de la consoude. Pulvérisez sur votre jardin. Ces deux plantes permettent de combattre efficacement toutes les maladies dites à champignon : le mildiou sur les tomates, le marsonia sur les rosiers... » Autre recette, « faites bouillir une décoction de feuilles de rhubarbe pendant trente minutes et pulvérisez sur les pucerons. Résultat garanti. »

Vous voulez en savoir plus ? Jean-Pierre Broseta donne une conférence sur « le jardin naturel et ses petits animaux qui aident le jardinier », à 15 h 30, dimanche, lors de la foire aux plantes.

Yann-Armel HUET.

 

Ferme lombricole Josselin - Réguiny 2013


 

La ville en bonne voie pour une deuxième fleur - Riantec

mardi 15 octobre 2013
Plantes, arbustes, conseils... il y en avait pour tous les goûts pour embellir son jardin.

La journée des jardiniers du Riant, organisée par la municipalité et le comité des fêtes et d'animation, s'est déroulée, dimanche, dans le parc du château de Kerdurand. Les responsables se déclarent satisfaits de la fréquentation de cette 5 e édition, qui a attiré une quarantaine de stands de vente, de renseignements et animation, ainsi que de très nombreux visiteurs. 150 d'entre eux ont pu visiter les serres municipales.

Jean-Pierre Brosetta, président de la fédération européenne des jardins, a donné une conférence sur le jardin au naturel et les petits animaux qui aident le jardinier. Soixante-dix personnes y ont assisté.

Jean-Pierre Brosetta a laissé entendre que la ville de Riantec pouvait raisonnablement espérer obtenir très vite une deuxième fleur à apposer sur les panneaux d'entrée d'agglomération.

La première fleur avait été décernée en novembre 2011.

 


 

Plante malade ? Pas de panique, il y a la clinique - Auray

lundi 07 octobre 2013

« Plantes en fête » a attiré des milliers de visiteurs à Kerplouz. Une 25 e édition marquée par le cri d'alarme des pépiniéristes. Et l'occasion de trouver le remède pour les plantes en souffrance.

Marché à ciel ouvert

Ici, sur cette prairie en pente douce qui tend les bras à la rivière, il fait bon musarder sous le soleil. On en profite pour faire ses emplettes de saison. La foire aux plantes de la Société d'horticulture est d'abord faite pour ça.

Plus d'une soixantaine d'exposants dont de nombreux pépiniéristes passionnés par leur métier y proposaient sur deux jours une grande variété de plantes appelées à s'épanouir au jardin. Un marché à ciel ouvert.

Pépiniéristes en danger ?

Tout n'est pas si rose y compris dans le monde des belles plantes. Les pépiniéristes habitués de la fête ne l'étaient pas tout à fait ce week-end (lire Dimanche Ouest-France). Des panneaux « Avis de décès » ont poussé ici et là, en signe de désarroi, sur le site. Les chiffres parlent pour eux : on dénombre 718 pépiniéristes dans le grand Ouest pour 1 482 salariés, 280 exploitations en Bretagne.

Entre 2004 et 2010, 17 % d'entre eux ont mis la clef sous la porte. « L'augmentation de la TVA à 10 %, l'écotaxe sur les carburants, la hausse du prix des engrais, un pacte menacent notre profession », ont averti plusieurs pépiniéristes en colère, inquiets pour l'avenir du métier. Ils ont interpellé au passage les élus qui ont parcouru les allées de la foire.

Allô la clinique ?

L'un des postes clefs de cette foire aux plantes, c'est la fameuse clinique des plantes. Elle accueillait ce week-end des spécialistes de l'union pour la protection des jardins.

En France, le concept de clinique des plantes a germé en 1999 sous l'impulsion de Jacques My, ingénieur phythiâtre. Avec Maryvonne Decharme, ingénieur horticole issue de l'école de Versailles, enseignant en pathologie des plantes durant 30 ans, il n'a pas ménagé sa peine pour distiller conseils et remèdes aux détenteurs de plantes en souffrance.

Ici, pas question de tirer sur l'ambulance. « La plupart des problèmes sanitaires rencontrés sont d'ordre physiologique. L'absence de traitement adéquat, de ventilation, d'exposition... par simple méconnaissance, sont à l'origine des souffrances des plantes ».

Prévenir plutôt que guérir

Les spécialistes de la clinique n'ont pas réponse à tout. Mais leur expérience peut s'avérer précieuse. « Nous pouvons, grâce aux échantillons et observations que nous fournissent les gens, élaborer un diagnostic, distiller des conseils et des réponses simples. Et, s'il le faut, apporter un remède. On guérit en dernière instance ». Prévenir plutôt que guérir donc en ne cédant jamais à la panique. « Nombre de jardiniers amateurs sont souvent démunis. Avec du bon sens et une bonne dose de méthodologie, on peut arranger beaucoup plus de choses qu'on ne le pense ».

Pour aider au quotidien les passionnés de plantes, www.cliniquedesplantes.fr

Pierre WADOUX.